Quelques rochers.
Voilà ce qui nous sépare.
Traversées par les tumultes,
nos deux histoires.
Chacun sur sa rive.
Le corps aux aguets.
Je te juge, tu me jauges
et nous restons en paix.
Saison après saison,
je teste tes limites.
Un pied dans l'eau claire
et tu prends la fuite.
Alors je reste là.
Je reste las.
Car sans toi,
je ne peux pas.
L'animal l'un de l'autre,
malgré nos différences.
Esclaves de notre jeu,
piégés par notre danse.